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histocell
7 février 2008

POSITION SEXUELLES (suite).

Position du missionnaire

La position du missionnaire est la position sexuelle la plus courante dans la sexualité occidentale. La personne pénétrée y est couchée sur le dos, cuisses écartées, et son partenaire s'allonge au-dessus, face à elle.

Selon la légende, le nom de la position du missionnaire est lié à son conseil lors de l'évangélisation de certaines peuplades.

C'est également, selon diverses Églises, la position la plus favorable à la procréation (cette affirmation est cependant contestée par les scientifiques). Elle était donc scrupuleusement conseillée par des missionnaires protestants qui évangélisaient le sud du Pacifique. Les indigènes ayant remarqué ceci, l'expression est restée.

SODOMIE

La sodomie est un rapport sexuel qui consiste en une pénétration de l'anus puis du rectum du ou de la partenaire, généralement avec le pénis ou à l'aide d'un jouet sexuel, tel un godemichet, simulant un phallus.

Lorsqu'il s'agit de la pénétration du pénis, elle est pratiquée par un homme sur un homme ou sur une femme. Le godemichet, éventuellement monté sur un harnais (appellé aussi « gode-ceinture »), permet à une femme de sodomiser un ou une partenaire. On a relevé l'existence de la sodomie chez certains animaux, notamment chez des primates comme les chimpanzés ou les bonobos, les chiens et les taurillons élevés en stabulation.

Autres noms

La sodomie est également appelée pédication dans un registre plus soutenu. Il existe un bon nombre de surnoms populaires pour désigner le coït anal (pénétration rectale) : culbutation, tassement de crotte, pousser le plat de la veille, ou boxe du ver solitaire. De manière extrêmement vulgaire, on utilise les termes péter la rondelle, baisage de boule ou de fion et enculade. Il est à noter que ce dernier, « se faire enculer », est aussi utilisé pour désigner le fait d'être victime d'une escroquerie ou d'être le perdant d'une bagarre. Dans le catalogue des prix de l'amour de Marcelle Lapompe (1910 env.) le terme utilisé est « voyage en terre jaune ».

Étymologie

Le terme de sodomie vient du nom de la ville de Sodome qui, selon la Bible, fut détruite par Dieu pour ses mœurs jugées perverses (cf. l’épisode de Sodome et Gomorrhe). Dans cet épisode, il ne serait pas explicitement fait mention de la sodomie telle qu’on la définit actuellement : les habitants de Sodome sont en effet caractérisés par un grand appétit sexuel. En somme, les Sodomites (habitants) ne sont pas forcément sodomites (pratiquants de la pénétration anale).

L’écrivain François Cavanna signale que nous n’avons en revanche à ce jour retrouvé aucune information sur la gomorrhie. Le terme est considéré comme synonyme de sodomie.[réf. nécessaire]

Dans certains contextes, notamment les classifications légales de certains États fédérés des États-Unis d'Amérique, le terme anglais sodomy inclut d’autres pratiques sexuelles jugées déviantes par certains, notamment le cunnilingus et la fellation (contact entre la bouche et le sexe). En allemand (Sodomie) et en norvégien (sodomi), le terme ne fait aucunement référence à la pénétration anale mais désigne la zoophilie.

D’une manière similaire, le terme « bougre » (du latin Bulgarus, qui donne l’ancien français bogre) désignait à l’origine les bogomiles (« amis de Dieu » du bulgare Bog « dieu » et mile « ami »), membres d’une secte bulgare hétérodoxe proche des mouvements cathares. On avait accusé ces bogomiles du péché de sodomie afin — entre autres — de les tourner en dérision. « Bougre » en est donc venu à ne plus désigner les seuls Bulgares bogomiles, mais aussi de manière injurieuse les sodomites. Par affadissement, le terme a désigné un « gaillard » et enfin un « individu ». Le cognat anglais bugger a gardé le sens original de sodomite.

Platon nommait la sodomie « saillie des mâles ».

Certains appellent la sodomie un 99 en référence au 69.

Aspects historiques

La sodomie entre hommes, si elle ne fut pas la position sexuelle privilégiée, fut pratiquée dans la Grèce antique, ainsi qu'à Rome, dans le cadre d'une relation entre un homme plus âgé, le maître, actif, et son élève, passif, plus jeune.

Article détaillé : Pédérastie.

Il y a peu d’élément direct parlant de la sodomie chez les celtes et en particuliers chez les gaulois. Cependant il y a quelques citations d’ auteurs classiques déclarant que l'activité homosexuelle été acceptée et quelques productions culturelles en la matière. Par exemple Athenaeus, le rhétoricien grec et le grammairien, répétant des affirmations faites par Diodorus, à écrit que : « Les Celtes, bien qu'ils aient les femmes très belles, apprécient de jeunes garçons davantage : de sorte que certains d'entre eux aient souvent deux amoureux à dormir avec eux sur leurs lits à peau de bête. » [1][2][3] Selon Aristote encore, les Celtes sont ouvert et approuvent les jeux amoureux masculins in « la politique II 1269b) ». Cependant il est à noter que selon la loi dite du brehon, si l’homme est marié la femme peut alors disposer librement d’elle même. [4]

Article détaillé : sexualité des gaulois.

Sous l'Inquisition espagnole des XVIe et XVIIe siècles[5], la sodomie, à l'instar de la bestialité, était considérée comme un péché abominable. La sodomie était qualifiée de parfaite si elle était le fait de deux hommes et imparfaite (donc moins grave) si elle était le fait d'un homme et d'une femme. Le terme incluait secondairement d'autres pratiques sexuelles, telle que fellation, cunnilingus, masturbation, onanisme, etc. La torture était fréquemment pratiquée : y résister était une preuve de bonne foi.

La sodomie pouvait valoir à ses auteurs le bûcher, les galères, la prison à vie ou pour plusieurs années, le bannissement, des pénitences diverses ou simplement d'être fouetté en public, selon la gravité de l'acte soigneusement pesée par les inquisiteurs. Cependant, dans ce domaine, la justice civile était encore plus sévère et plus expéditive.

En France comme dans de nombreux pays, la sodomie fut longtemps interdite. En 1726, un lieutenant de police est brûlé vif en raison de « crimes de sodomie », le jour même de son accusation. D'après Michel Foucault « ce fut, en France, une des dernières condamnations radicales pour fait de sodomie » (Histoire de la folie à l'âge classique). La sodomie disparaît du code pénal révolutionnaire en 1791.

Au Canada, la loi anti-sodomie est révoquée en 1969 par Pierre Elliott Trudeau.

Dans le livre La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, le héros Ignatius J. Reilly considère les sodomites comme « des dégénérés ».

Pratique

Contrairement à la vulve et au vagin, l’anus et le rectum ne sécrètent pas de lubrification naturelle facilitant le rapport sexuel. Cependant, l'anus est particulièrement innervé, source d'un possible plaisir pour le receveur. De plus, lors de la sodomie passive masculine, la pression exercée contre la prostate peut conduire à un orgasme.

La salive est insuffisante comme lubrifiant et le risque de lésions des fragiles muqueuses anales est majeur aussi est-il préféréable d'utiliser un lubrifiant artificiel ou un préservatif lubrifié. Toutefois, même ce dernier requiert l'ajout d'un lubrifiant si les mouvements se prolongent. Autrefois, la vaseline était généralement utilisée, mais à base de gras, elle fragilise les préservatifs tout en étant plus difficilement lavable. De nos jours, sont donc plutôt utilisés des lubrifiants intimes à base d’eau ou de silicone.

Le rectum pouvant contenir des restes de matière fécale, certains pratiquent un lavement avant de débuter une sodomie. Néanmoins cette pratique peut fragiliser le rectum. En outre, le rectum est normalement vide si l'on a déféqué complètement quelques heures avant le rapport.

Risques médicaux de la sodomie
Une pénétration trop brutale peut provoquer micro-coupures ou saignements. La sodomie peut provoquer des fissures anales, voire (pour les pratiques extrêmes dérivées de la sodomie) un prolapsus anal ou une incontinence anale.

Le sphincter anal est normalement resserré, sauf pendant la défécation. De ce fait, la sodomie peut être douloureuse.

D'autre part, la muqueuse rectale est fragile et poreuse aux virus et bactéries. Elle a la propriété (dont tirent parti les suppositoires) d’absorber les substances déposées dans le rectum. En conséquence, elle est un terrain propice aux échanges de maladies sexuellement transmissibles, notamment du SIDA. C’est la raison pour laquelle il est fortement déconseillé d’avoir un rapport anal sans préservatif avec une personne dont on ne sait pas si elle est infectée par de telles maladies.

Popularité

En 1998, lors d'un sondage réalisé en France, 33% des personnes interrogées déclarent trouver « plutôt pas » ou « pas du tout choquant » que leur partenaire leur propose la sodomie, contre 47% choisissant la réponse « tout à fait » ou « plutôt choquant »[7]. En 2001, 29% des femmes interrogées déclarent avoir pratiqué la sodomie[6]. Un sondage de l'IFOP de 2004 sur la sexualité des Françaises[8] montrait que 9% des femmes avaient déjà pratiqué la sodomie dont 6% par plaisir. Le principal déterminant qui influence la pratique de la sodomie est la "précocité" sexuelle : Dans l'enquête ACSF, pour une tranche d'âge donnée, on trouvait beaucoup plus de pratiquants parmi les 25% du groupe ayant leur premier rapport le plus tôt ("précoces") que parmi les 25% ayant leur premier rapport sexuel le plus tard ("tardifs"). "Par exemple, parmi les femmes de 25 à 34 ans, 44% des précoces ont expérimenté cette pratique, contre 25% des tardives."[9] Dans l'enquête américaine NHSLS, parmi les 18-44 ans, 5% des femmes trouvaient la sodomie (passive) attractive. Chez les hommes, 14% étaient attirés par la sodomie active et 11% par la sodomie passive. Toujours chez les 18-44 ans, 18% des femmes (22% des hommes) trouvaient attirant le fait d'avoir leur anus stimulé par le doigt de leur partenaire, cependant que 13% des femmes et 26% des hommes étaient attirés par le fait de stimuler l'anus de leur partenaire.[10]

Statistiques

Quinze ans après la deuxième enquête nationale sur le comportement sexuel des français (ACSF, 1992), l'INSERM, l'ANRS et l'INED ont réalisé une nouvelle enquête "Contexte de la Sexualité en France" (CSF) auprès des 18-69 ans. Selon cette enquête, 37% des femmes et 45% des hommes en ont déjà fait l'expérience (contre respectivement 24% et 30% en 1992). Toutefois, la pratique reste occasionnelle puisque 12% des femmes de 25-49 ans disent la pratiquer souvent ou parfois[11]. L'analyse détaillée de l'enquête ACSF montrait que la sodomie n'était pratiquée qu'avec une fréquence de 1 à 3% au cours d'un rapport sexuel[12]. Aux Etats-Unis, la sodomie n'est pas non plus entrée dans les pratiques régulières des américains : 9% des personnes interrogées lors de la grande enquête nationale NHSLS (National Health and Social Life Survey, conduite en 1992) disaient avoir eu un rapport anal au cours de l'année écoulée et seulement 2% des hommes et 1% des femmes, lors de leur dernier rapport sexuel.[13] Des chiffres tout à fait similaires à ceux de l'étude nationale australienne ASHR conduite en 2001-2002 : 0,9% des hommes et 0,7% des femmes âgés de 16 à 59 ans avait pratiqué la sodomie lors de leur dernier rapport sexuel[14]. Il semble que la sodomie soit expérimentée assez tôt dans la vie sexuelle (sans que cela préjuge l'intégration dans le répetroire sexuel habituel).En 2000, Baldwin et Baldwin ont publié une étude détaillée sur les rapports anaux dans une population d'étudiants américains hétérosexuels (âge moyen : 20 ans 1/2, 63% des réponses venaient de femmes) : 78% avaient déjà eu un rapport vaginal et 18% un rapport anal. Parmi les non-vierges, 22,9% avaient également déjà pratiqué la sodomie (en moyenne à 18 ans 1/2, alors que l'âge moyen du premier rapport vaginal était de 16 ans 1/2). Il s'agissait plus souvent de garçons (28% des hommes non-vierge de l'étude) que de filles (19% des non-vierges) mais les auteurs voient cette différences s'estomper une fois les autres variables (influençant le fait d'avoir un rapport anal) prises en compte[15].

Sodomie et virginité
Dans certains milieux sociaux ou religieux, la sodomie peut également être une alternative à la pénétration vaginale pour ne pas rompre l’hymen de la femme avant le mariage ou éviter la fécondation, comme chez les Perses, où elle a longtemps été fortement recommandée comme un moyen de contrôler les naissances, notamment par l'intermédiaire de codes rédigés à cette intention par les chefs religieux.[réf. nécessaire]

Répression

Sodomie contre reproduction

Pratique considérée comme déviante puisque ne menant pas à la reproduction, entourée des tabous liés aux fonctions excrétrices (l’anus étant concerné), surtout dans les civilisations où ces fonctions naturelles sont jugées honteuses, la sodomie est perçue de manière très diverse selon les sociétés et les religions. De nos jours, certains pays criminalisent toujours la sodomie entre adultes consentants, allant même jusqu’à requérir la peine de mort[réf. nécessaire]. La sodomie est aussi très souvent rapprochée de l’homosexualité masculine.

Ceci renforce les tabous autour de la sodomie. En effet, l’idée qu’un homme pénètre un autre homme porte atteinte aux stéréotypes sexistes voulant que l’homme soit le pénétrant actif, le pénétré passif étant considéré comme inférieur.

Sodomie et puissance masculine

Dans la Rome antique, un homme libre qui sodomisait ses esclaves manifestait sa puissance. En revanche, un homme libre sodomisé se ravalait à un rang inférieur, et cette passivité était considérée comme honteuse. C’est pour ces raisons qu’on compte, au titre des injures homophobes les plus courantes, des expressions comme « (sale) enculé »[16] ou « va te faire enculer »[17], qui rappellent bien que, d’une manière stéréotypée et inconsciente, celui qui se fait sodomiser, surtout un homme, serait moins qu’un homme, un sous-être.

Notons que le mot « enculer » est un synonyme vulgaire du mot « sodomiser » et que l’injure peut devenir une simple interjection, « enculé ! », somme toute démotivée et parfois positive voire affectueuse. De même, l'expression « va te faire voir chez les Grecs » peut signifier « va te faire enculer » (chez ou par les Grecs) à cause du cliché selon lequel les Grecs seraient homosexuels et donc pratiqueraient la sodomie.

Aspects juridiques

En anglais, sodomy ne désigne pas seulement la pénétration anale. Dans les expressions comme sodomy law, loi qui régissait les pratiques acceptées ou interdites dans tel ou tel État américain, il fallait comprendre sodomy comme pratique sexuelle jugée déviante, parmi lesquelles, outre la sodomie pouvaient être comptés la fellation et le cunnilingus. Ces lois, le plus souvent, étaient des manières d’interdire l’homosexualité. Elles s’appuyaient sur un cliché faisant des homosexuels mâles des sodomites, alors que cette pratique n’est bien entendu pas acceptée par tous les homosexuels et que des hétérosexuels la pratiquent aussi.

La section 377 du Code Pénal indien, intitulé « Des délits contre-nature » punit « les relations charnelles contraires à l’ordre de la nature » d’une peine pouvant atteindre 10 ans d’emprisonnement.

En 2003, la Cour suprême des États-Unis a déclaré anticonstitutionnelles les lois de certains États fédérés contre la sodomie. Elles violent le XIVe amendement de la constitution qui protège la vie privée et la liberté des citoyens américains. Treize États fédérés, situés surtout dans le sud du pays, pratiquaient jusqu’alors des lois contre la sodomie entre adultes consentants, dont quatre condamnaient aussi les fellations : le Texas, le Kansas, l’Oklahoma et le Missouri.

Le 1er juillet 2006, apparaît au Zimbabwe l'article 73 de la "criminal law", menaçant celui pratiquant la sodomie de deux ans de prison[18] bien que cette loi, mentionnant explicitement la sodomie, semble plutôt viser l'homosexualité.

Sodomie, religion, mythologie

L’Église catholique condamne la sodomie en tant que pratique homosexuelle.[réf. nécessaire] Certains considèrent qu’il y aurait là une mauvaise interprétation de la Bible, et que celle-ci, du moins dans l’épisode de Sodome et Gomorrhe, ne serait pas expressément mentionnée. (Cf. Vision chretienne de l'homosexualité pour une étude plus approfondie). Les plus graves théologiens ont savamment discuté sur la nature de la sodomie ; on en trouvera un excellent résumé, dans le Compendium Theologiae Moralis Sancti Alphonsi Mariae de Liguori du chanoine Neyraguet, plusieurs fois réédité au XIXe siècle.

« Les uns, dit-il, estiment que la sodomie consiste dans le commerce charnel dans le vase indu, et d’autres dans le commerce charnel avec le sexe indu ». Mais la seconde opinion étant plus probable, il peut donc y avoir sodomie entre femmes, même si nos théologiens se demandent comment elles s’y prendraient, mais non entre un homme et une femme ; le coït du mâle dans le vase postérieur de la femelle n’étant qu’une sodomie imparfaite, distincte dans son essence de la sodomie parfaite. En revanche la fellation par un homme peut être qualifiée de sodomie, au contraire de celle que pratique une femme : « si vir polluitur in ore fæminæ, erit copula inchoata [...] si vero in ore maris, erit sodomia ».

Une légende veut que la sodomie fût pratiquée comme cérémonie d’intronisation des nouveaux membres de l’ordre des Templiers. Le qualificatif sodomite fit d’ailleurs partie de l’acte d'accusation lors du procès des Templiers.

Mythologie
Il existerait un dieu chinois de la sodomie appelé Chou Wang 

Position 69

Le 69 est une position sexuelle où les deux partenaires stimulent avec la bouche le sexe de leur partenaire, dans le but de pratiquer mutuellement la sexualité orale.

Description

Le 69 n'est pas toujours considéré comme une position sexuelle au sens strict dans la mesure où il ne permet pas la pénétration : certains parlent alors de position intime. Dans une relation hétérosexuelle, il y a simultanément un cunnilingus et une fellation. Un couple peut rechercher ou non la stimulation réciproque, et la simultanéité ou non, ainsi un seul partenaire peut rechercher son orgasme ou les deux, et ces orgasmes peuvent être simultanés ou consécutifs, selon l'inspiration du couple. De même, les partenaires peuvent considérer le 69 comme des préliminaires seulement, et au contraire conduire à l'orgasme de l'un ou des deux partenaires. Le nombre 69 en lui-même est une représentation figurative de cette position. En effet, si l'on considère les boucles de ces deux chiffres comme étant la tête des partenaires, le nombre 69 représente bien deux partenaires face-à-face, ayant chacun la tête au niveau du sexe de l'autre. Contrairement à ce que certains pensent, la position 69 n'est pas la 69e position décrite dans le Kâmasûtra.

Variante


 

La position 69

Cette position est généralement pratiquée allongée mais il existe la variante du « 69 debout », également rencontrée dans certains kâmasûtra sous le nom de « position du diabolo ».

Fellation

La fellation (du latin felatio) est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler un pénis avec la bouche, les lèvres et la langue. La fellation peut être employée comme préliminaire sexuel ou pour conduire l'homme à l'orgasme ; dans ce dernier cas, l'éjaculation peut se faire aussi bien dans la bouche du partenaire qu'en dehors. Cette pratique est également désignée par un grand nombre de termes familiers.

On désigne par irrumation l'introduction du pénis dans la bouche d'une autre personne pour en recevoir une stimulation sexuelle. Cette contrepartie de la fellation s'en distingue généralement par l'ajout de mouvement coïtaux et d'autres actions de la part du partenaire inserteur.

Certains voient la fellation comme l'équivalent masculin du cunnilingus, notamment en raison de sa symétrie en position 69.

Désir de la fellation

Le partenaire n'a pas à être excité sexuellement pour pratiquer une fellation ; ce contact buccal ne lui procure qu'une stimulation directe comparable au baiser.

Le plaisir éprouvé par les partenaires lors d'une fellation est en bonne part psychologique :

  • L'homme sur lequel est pratiqué la fellation peut éprouver du plaisir du fait que son partenaire lui donne ce plaisir sans contrepartie ; il n'a pas à se préoccuper du plaisir de l'autre et peut même trouver une satisfaction à sa position dominante dans cet acte sexuel ;
  • La personne pratiquant la fellation peut pour sa part être excitée par la stimulation qu'elle offre à l'autre, ou simplement apprécier le plaisir ressenti par l'autre.

La fellation est une demande fréquente des clients masculins de la prostitution[réf. nécessaire].

Gérard Lenne[1] note que dans un couple hétérosexuel, l'homme pratique souvent plus volontiers le cunnilingus et est plus demandeur de fellation ; il n'y a donc pas de symétrie concernant le désir des actes sexuels oraux.

Pratique de la fellation

La fellation vise la stimulation du pénis (en particulier le gland) à l'aide de la langue, des lèvres et de la bouche du ou de la partenaire. Les sensations de la fellation peuvent être amplifiées en masturbant la verge en même temps, ou en caressant les testicules. Elles peuvent l'être aussi en pénétrant l'anus avec des doigts ou un autre objet phallique, mais cette pénétration peut s'avérer plus ou moins agréable selon les individus. La stimulation peut être diversifiée par l'action des dents sur le gland. Là aussi, de grandes différences existent entre les individus quant au plaisir découlant de cette variante.


Fellation en position 69.

La fellation peut aboutir à une éjaculation dans la bouche ou sur une partie du corps de la fellatrice ou du fellateur. Certains hommes préfèrent jouir dans la bouche de leur partenaire ; cependant, si le fait d'éjaculer dans la bouche ou sur une partie du corps n'est pas un plaisir partagé d'un commun accord par les deux partenaires, cela peut être considéré comme une pratique humiliante. Dans le même sens, l'homme devra s'assurer avant de se laisser aller à l'éjaculation, que la fellatrice ou le fellateur a une certaine expérience de cette réaction ou du moins s'attend à ce qui va se passer. Des réactions de dégoût, sous la surprise, peuvent avoir lieu dans le cas contraire, et gâcher une première expérience. De même, pratique répandue dans les films pornographiques, l'homme peut éjaculer sur le visage du partenaire. Là aussi, il convient que cela se fasse en accord avec lui ou elle.

Après la fellation, certains hommes n'aiment pas embrasser leur partenaire à cause du goût ou à cause d'un a priori lorsque leurs propres sécrétions sont restées en bouche. En revanche, d'autres embrassent leur partenaire afin de partager le sperme dans un geste amoureux.

La fellation est largement répandue dans la plupart des cultures. Dans les pays industrialisés, des préservatifs spécialement parfumés pour cette pratique (fraise, vanille, réglisse principalement) sont disponibles dans de nombreux points de vente.

Fellation et MST

Bien que la fellation ne puisse pas causer de grossesse, la possibilité de transmission des maladies sexuellement transmissibles entre les deux partenaires est envisageable, même si l'absence de certitudes scientifiques sur le sujet est à relever. De nombreuses MST sont concernées : le VIH-SIDA mais aussi la syphilis, l'herpès, les chlamydiae, les gonorrhées, et plusieurs types d'hépatites, cette liste n'étant pas exhaustive.

Lors d'une fellation, ce risque peut apparaître s'il y a des lésions aux lèvres et à l'intérieur de la bouche du partenaire. Une bonne hygiène bucco-dentaire est donc recommandée, mais se laver les dents peu de temps avant la fellation peut faire saigner les gencives, et avoir un effet contraire à celui recherché. On suspecte aussi une possibilité de transmission du SIDA en cas d'éjaculation dans les yeux du partenaire.

Le préservatif permet d'éviter le contact entre la personne qui effectue la fellation et les fluides sexuels de l'homme. Afin de cacher le goût du latex, de nombreux fabricants proposent des préservatifs parfumés. Cependant, le conseil d'utilisation du préservatif est ici moins suivi que pour les rapports sexuels génitaux, en raison tant de l'absence de campagnes de prévention axées sur ce point - même si cela commence à changer - que d'une plus grande modification des sensations physiques par la présence du préservatif dans le cas de la fellation, par rapport aux rapports génitaux.

Les risques liés à la fellation semblent peu pris en considération par la population. Selon le site Internet Doctissimo, un tiers des visiteurs de ce site estiment que ce n'est pas une pratique à risque. Il faut noter que peu d'études existent sur le sujet, compte tenu de la difficulté d'établir avec certitude qu'une maladie s'est transmise par sexe oral et non par une autre pratique. Certaines études[2],[3] établissent un risque plus élevé de développer un cancer (de l'oropharynx, en particulier) chez les personnes ayant des relations bucco-génitales avec des partenaires différents.

Histoire

On trouve des fresques de scènes de fellations à Pompéi ainsi que sur des bas-reliefs hindous et aussi dans les papyrus de l'Égypte antique. Les Romains pratiquaient l'irrumation, l'homme devant être actif (la passivité dans l'acte sexuel était assimilée à une perte de la virilité).


Scène illustrant une noce ou une initiation religieuse sur une fresque retrouvée dans la Villa des Mystères à Pompéi (IVe siècle av. J.-C.) 

Scène illustrant une noce ou une initiation religieuse sur une fresque retrouvée dans la Villa des Mystères à Pompéi (IVe siècle av. J.-C.)

Isis réanime Osiris en effectuant une fellation, tandis qu'Anubis soutient la momie ; papyrus égyptien 

Isis réanime Osiris en effectuant une fellation, tandis qu'Anubis soutient la momie ; papyrus égyptien

Dans la Bible, le passage suivant du Livre des Proverbes pourrait décrire la pratique de la fellation chez la femme adultère :

«  Il y a trois choses qui sont au-dessus de ma portée,
Même quatre que je ne puis comprendre :
La trace de l'aigle dans les cieux,
La trace du serpent sur le rocher,
La trace du navire au milieu de la mer,
Et la trace de l'homme chez la jeune femme.
Telle est la voie de la femme adultère :
Elle mange, et s'essuie la bouche,
Puis elle dit : Je n'ai point fait de mal.  »
    — Pr 30:18-20

À en croire Voltaire dans la Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Berthier, le célèbre jésuite Sánchez se serait demandé : «Semen ubi femina effudit, an teneatur alter effundere, sive inter uxores, sive inter fornicantes ? », question que Roger Peyrefitte traduisait par : « Si l'on peut commencer dans les vases illégitimes » ; à quoi l'illustre théologien aurait répondu : « Utrum liceat intra vas praeposterum, aut in os feminae, membrum intromittere, animo consummandi intra vas legitimum », c'est-à-dire qu'il autorisait ces préludes « à condition de finir dans le vase légitime ».[4]

Irrumation

L'irrumation est une fellation active de la part de l'homme qui reçoit la fellation  : la personne n'est plus passive mais effectue un mouvement de va-et-vient avec son sexe dans la bouche de sa/son partenaire ; la pénétration du sexe est en général plus profonde, à la manière d'une gorge profonde.

Une partie du plaisir tiré de cette pratique par l'homme effectuant la pénétration provient du sentiment de maîtrise et de contrôle sur son partenaire, voire de domination. Inversement, le ou la partenaire peut prendre plaisir à se soumettre passivement à l'irrumation. Certaines personnes considèrent que l'irrumation traduit une forme de violence sexuelle lorsqu'elle est pratiquée sans considération du plaisir ressenti par le partenaire passif. Cette pratique peut en effet être difficilement supportable de la part de la personne qui reçoit le sexe : elle provoque spontanément le réflexe de vomissement et peut entraîner des étouffements passagers ou des douleurs dans le fond de la gorge.

La personne qui se fait caresser immobilise généralement la tête du partenaire, peut saisir les cheveux et effectuer son coït dans la bouche et la gorge de l'autre personne avec un rythme plus ou moins soutenu. D'autres positions sont possibles pour maintenir la tête de son partenaire, comme l'allonger sur le dos.

Certaines pratiques plus marginales sont parfois associées à l'irrumation, telle l'éjaculation sur le visage du ou de la partenaire, ou tout au fond de sa gorge (éjaculation faciale).

Les scènes d'irrumation sont courantes dans le cinéma pornographique ; le sentiment de domination que cette pratique transmet au spectateur (généralement masculin) est parfois renforcé par d'autres pratiques sexuelles perverses ou violentes, assez peu répandues en-dehors du milieu pornographique:

  • Gestes brutaux (gifles) ou méprisants (crachats au visage, insultes) ;
  • Imposition du rythme de l'irrumation en pinçant le nez de sa/son partenaire ;
  • Le sourire de banane (en anglais banana smile), qui consiste à recouvrir la denture du ou de la partenaire avec son pénis tout en forçant la joue avec le gland (ce qui forme une bosse), obligeant ainsi le ou la partenaire à émettre un grand sourire ;
  • Les claques de verges (ou tapettes de teub), qui consiste à donner une rafale de violents coups de pénis frénétiques sur le visage ou la langue (alors pendue) du ou de la partenaire.

Terminologie

Les termes « actif » et « passif », lorsqu'ils sont employés pour désigner le rôle de chacun des deux partenaires impliqués dans une irrumation, pouvant être ambigus, il est parfois conseillé de parler plutôt des partenaires « insertif » et « réceptif »[5].

Auto-fellation

Article détaillé : auto-fellation.

L'auto-fellation consiste, pour les hommes très souples, à se contorsionner pour pratiquer cette caresse buccale en parfaite autonomie.

Autres désignations

La fellation est aussi connue sous les noms plus ou moins familiers ou vulgaires suivants : baiser au grand chauve, pipe, pipou, bouffarde, pompier, plume, turlutte (à ne pas confondre avec le chant québecois, la turlutte), flûte, flûte enchantée, descendre au barbu, remonter la grande échelle du chef de la police, fournir le dentifrice...

Ses prosélytes ont forgé le faux proverbe : la fonction fait l'orgasme et la bouche fait l'action.

Est-ce un rapport sexuel ?

Quand la fellation est employée comme préliminaire, il est clair que les deux partenaires ont bien eu un rapport sexuel. En revanche, quand une personne fait une fellation à un homme, éventuellement jusqu'à l'orgasme, et que l'acte s'arrête là, on hésite sur la qualification de l'acte.

Un sondage montre que chez les adolescents américains, environ 40% estiment que l'on n'est plus vierge après un acte de sexe oral[6]. Les autres emploient le concept de virginité « technique », qui ne retient comme perte de virginité que les actes sexuels susceptibles de briser l'hymen. De même, lors de l'affaire Monica Lewinsky, Bill Clinton nia avoir eu un rapport sexuel avec la stagiaire. Accusé de parjure après les révélations, il argumenta qu'il n'estimait pas que recevoir une fellation constituait un rapport sexuel. En fait, avec la définition d'un rapport sexuel qui fut arrêtée pour juger l'affaire, cette interprétation n'est pas fausse, quoique difficile à défendre: en définissant le rapport sexuel comme toucher les parties intimes d'une personne pour lui procurer du plaisir, on peut conclure que la fellation ne constitue un acte sexuel que pour celui qui la donne[7].

De même, en France la question « est-ce que sucer c'est tromper » n'a pas de réponse unanime.

La fellation en droit pénal

En France

État actuel de la jurisprudence

«  l'élément matériel du crime de viol n'est caractérisé que si l'auteur réalise l'acte de pénétration sexuelle sur la personne de la victime  »
Crim. 22 août 2001, pourvoi n° 01-84024

(rejetant l'argument de la partie civile selon lequel « la fellation abusivement pratiquée sur l'organe génital de la victime constitue un viol »)

La fellation pratiquée sur l'organe génital de la victime peut recevoir une autre qualification, comme celle d'agression sexuelle.

État ancien de la jurisprudence

« tout acte de fellation constitue un viol au sens des articles précités, dès lors qu'il est imposé par violence, contrainte, menace ou surprise, à celui qui le subit ou à celui qui le pratique  »
Crim. 16 décembre 1997, pourvoi n° 97-85455

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