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7 février 2008

POSITIONS SEXUELLES (suite)

Cunnilingus

180px__C3_89douard_Henri_Avril__2823_29Le cunnilingus (également désigné par le terme latin cunnilinctus, de cunnus « vulve » et lingere « lécher ») est une pratique sexuelle orale qui consiste à stimuler les différentes parties de la vulve (mais surtout le clitoris) à l'aide de la langue et des lèvres principalement.

Le cunnilingus est l'équivalent féminin de la fellation. Les sensations du cunnilingus peuvent être amplifiées en pénétrant le vagin ou l'anus avec un ou plusieurs doigts, une partie du nez ou un objet.

La pratique du cunnilingus est plus qu’une simple caresse intime, c’est une stimulation intense, qui peut mener la femme à l'orgasme. La sensibilité du clitoris étant très importante, le cunnilingus doit être pratiqué de façon progressive. L’utilisation de la salive ou de lubrifiant à base d’eau est courante et permet une stimulation douce ; sans cela, cette stimulation peut être trop rugueuse ou trop intense, voire douloureuse. Le clitoris, organe sexuel uniquement dédié au plaisir, est par sa grande irrigation nerveuse, le plus susceptible de répondre à ces stimulations orales. Le cunnilingus peut être aussi une simple caresse prodiguée avec les lèvres au pubis sans l'intention d’amener la femme à l’orgasme ; c'est alors un préliminaire.

Les sensations éprouvées par la personne qui pratique le cunnilingus sont surtout psychologiques : sentiment de complicité, plaisir de se consacrer à la satisfaction du désir de sa partenaire, de satisfaire un désir d'enfance (voir sous « les jupes des filles »), ou encore réalisation d'un fantasme de soumission, les motivations peuvent être assez variées[réf. nécessaire].

Chaque femme possède sa propre odeur qui est fonction de son état d'excitation, de l'état d'avancement de son cycle menstruel et de son hygiène.

Histoire et signification culturelle

Bien que tabou dans la société occidentale jusque récemment, le cunnilingus a une place importante dans le taoïsme chinois. Ainsi, celui-ci considère-t'il que les fluides corporels sont des fluides vitaux, que les perdre engendre un amoindrissement de la vitalité et que, a contrario, les ingérer permet de recouvrer de cette vitalité, du qi.

« La grande médecine des trois crêtes montagneuses doit être trouvée dans le corps de la femme et se compose de trois jus, ou essences : un de la bouche de la femme, un autre de ses seins, et le troisième, le plus puissant, de la Grotte du Tigre Blanc, qui est à la Crête du Champignon Pourpre (Mont de Vénus). »
    — Octavio Paz. Conjunctions and Disjunctions[1].

Selon Philip Rawson, ces métaphores mi-poétiques mi-médicinales expliquent la popularité du cunnilingus chez les Chinois : « La pratique était une excellente méthode pour boire le fluide féminin précieux. »[1]

Mais, idéalement, dans le taoïsme, l’homme n’est pas le seul à tirer profit de cette pratique, la femme bénéficiant également de l’échange de fluides. En mélangeant les liquides mâles et femelles, le taoïste vise à réconcilier les opposés et à renouer avec le temps mythique qui existait avant la séparation des sexes, c'est à dire la période primordiale du qi initial. Pour le sinologue Kristofer Schipper, les textes taoïstes sur l'« art de la chambre à coucher » décrivent une « sorte de vampirisme amélioré ».

L’historien des religions Mircea Eliade parle d'un désir semblable de dépasser la vieillesse et la mort, et accéder à un état de Nirvâna, dans la pratique hindoue du yoga tantrique.

En Occident, sous l'Empire romain, le cunnilingus était condamné car il était considéré comme une soumission de l'homme envers la femme.[2] Par la suite, l'empereur Tibère, adepte de cette pratique, tenta de faire accepter le cunnilingus.[3]

Dans les lettres de Napoléon Bonaparte à sa femme Joséphine de Beauharnais, des passages font allusion au cunnilingus : « Un baiser plus bas, plus bas que le sein. […] Tu sais bien que je n'oublie pas les petites visites ; tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j'attends avec impatience le moment d'y être. »[4]

Les variantes

  • Missionnaire : La femme est couchée sur le dos ; elle peut mettre ses jambes sur son partenaire, les plier ou les écarter. Le partenaire est généralement couché mais il peut aussi être à genoux. Cette position classique permet une bonne excitation du clitoris et peut faciliter la venue de l'orgasme chez la femme.
  • Debout : La femme peut être debout de face, le partenaire est alors assis ou agenouillé. C'est une position de transition où le clitoris est plus difficilement accessible et donc stimulable.
  • Assise : La femme est assise sur une chaise ou tout autre support. Le partenaire est au sol, l'accès à la vulve est aisé et permet une bonne stimulation. Dans cette position la pénétration linguale est possible.
  • Stimulation orale réciproque : voir position 69.
  • Face-sitting : La femme est au dessus ou assise sur le visage du partenaire. Le cunnilingus peut être profond (pénétration linguale) et prolongé. Dans cette position la femme peut effectuer des mouvements pour guider son partenaire ou s’auto-stimuler contre son visage.

Cunnilingus, santé et hygiène

Le cunnilingus, comme la fellation, n'est pas une pratique sans risques : il peut transmettre la plupart des maladies sexuellement transmissibles, comme l'herpès ou le condylome. Le risque de transmission du sida est en revanche extrêmement faible, pouvant survenir, par exemple, en cas de saignements chez les deux partenaires. La meilleure protection contre les risques de MST est l'utilisation d'un carré de latex, comme la digue dentaire ou une protection fabriquée à partir d'un préservatif masculin. Il est maintenant possible de trouver des produits spécialement destinés au cunnilingus. Il est recommandé d’appliquer un lubrifiant à base d’eau sur la vulve avant d’y poser le carré en latex.

En tant que pratique sexuelle orale, le cunnilingus demande une bonne hygiène des deux partenaires. Si malgré une hygiène irréprochable le partenaire se sent rebuté par l’odeur de la vulve, l’utilisation de lubrifiants aromatisés peut être une solution.

Autres désignations

Cette pratique est aussi connue sous les noms suivants : faire minette, léchouille, broute-minou, brouter le gazon[5], bouffer ou brouter la chatte, pratiquer une tyrolienne, descendre au barbu, gamahucher ou encore gougnotter[6].

Manger et se faire manger sont des expressions souvent utilisées au Québec.

Masturbation

La masturbation est une pratique sexuelle, consistant à provoquer le plaisir sexuel par la stimulation des parties génitales ou de l'anus à l'aide des mains ou d'objets, tels des godemichets ou autres jouets sexuels.

L'étymologie provient en droite ligne du latin par suffixation savante du verbe déponent latin masturbari signifiant « pratiquer l'onanisme ». Attesté chez Montaigne dès 1580[1].

Techniques

Les techniques de masturbation sont très différentes pour les hommes et les femmes, en raison de leurs appareils génitaux différents, mais elles varient également beaucoup d'un homme à l'autre et d'une femme à l'autre.

La plupart des hommes se masturbent par un geste de va-et-vient de leur main sur leur pénis. Certains (et notamment ceux qui sont circoncis) se masturbent en stimulant le frein du prépuce du bout des doigts. Il est également possible d'utiliser un lubrifiant (salive, gel, huile de massage…) pour faciliter le glissement.

La plupart des femmes qui se masturbent le font en stimulant leur clitoris, soit directement avec les doigts (éventuellement à travers un tissu, notamment lorsqu'elles sont ultra-sensibles), soit avec un objet (oreiller, édredon, vibromasseur, pomme de douche…) contre ou avec lequel elles se frottent. Certaines se masturbent uniquement en se pénétrant (avec les doigts, un godemiché ou autre) mais c'est relativement rare, d'autres apprécient de cumuler stimulation clitoridienne et vaginale. Chacune a, en général, une position et technique préférée, pratiquée la majorité du temps.

Les femmes comme les hommes peuvent se masturber l'anus, soit uniquement l'orifice, soit par pénétration, avec des doigts ou avec un objet ; ce plaisir est encore plus grand pour les hommes lors de la pénétration puisque cela stimule la prostate.

Les hommes comme les femmes peuvent stimuler d'autres parties sensibles de leur corps en même temps ou à la place de leurs parties génitales : scrotum, tétons, cuisses, pieds, aisselles, ventre, cou, testicules pour les hommes, selon leur sensibilité.

Lorsque la masturbation est pratiquée avec un partenaire, il est possible de stimuler les organes génitaux avec la main, mais aussi contre toutes les parties du corps (voir axilisme, tribadisme, combat d'épées, branlette espagnole, coït intercrural…).

Âge et fréquence en chiffres

Aux États-Unis et au Canada dans les années 1960, un sondage (le « rapport Kinsey ») a montré que, à 15 ans, la proportion de jeunes hommes s'étant masturbés était de 82,2 % et de femmes 24,9 %. À 18 ans, ce chiffre atteignait 95,4 % pour les hommes et 46,3 % pour les femmes. Cela dit, il est probable que, aujourd'hui, le nombre soit plus important. De très nombreuses études, notamment les sondages réalisés presque quotidiennement sur les sites Internet consacrés aux adolescents, montrent que les garçons commencent à se masturber très tôt, généralement sans pouvoir éjaculer; l'âge médian de la première masturbation masculine est tout juste inférieur à 12 ans; par ailleurs, ces mêmes observations, qui portent sur plusieurs dizaines de milliers d'adolescents la plupart du temps originaires d'Amérique du Nord, du Royaume-Uni et d'Australie, montrent que c'est à 13 et 14 ans que le rythme de masturbation des garçons est le plus élevé (entre 12 et 14 fois par semaine); ce rythme diminue pour la tranche d'âge 15-16 ans (en moyenne 9 fois) et diminue vraisemblablement après. Il est plus que vraisemblable que les résultats obtenus auprès des jeunes français, belges ou suisses seraient similaires à ceux obtenus auprès des anglo-saxons. La masturbation des jeunes est un phénomène universel que les études réalisées sous-estiment systématiquement, autant pour des raisons idéologiques (la « pureté » des enfants) que pour des raisons méthodologiques ; les enquêteurs s'adressent presque toujours aux adolescents par l'intermédiaire de leurs parents ou de leur école, un contexte qui ne favorise pas l'intimité des répondants et la véracité des réponses aux questions les plus sensibles. Dès que les jeunes s'expriment dans un cadre sécurisant, on obtient des taux de masturbation de presque 100% des garçons ayant atteint leur quinzième année, taux qui correspond parfaitement à ce qu'ils peuvent observer autour d'eux, parmi leurs camarades.

Chiffres pour la masturbation masculine

La fréquence des épisodes de masturbation dépend d'un individu à l'autre. Une étude faite dans le cadre d'un cours sur la sexualité humaine dans un CÉGEP de la région de Montréal en 2002 relate ce qui suit : (l'étude a été réalisée par un groupe de 12 étudiants masculins auprès d'environ 500 jeunes hommes âgés entre 18 et 25 ans dont 50 % fréquentaient le Cégep. La scolarité des 50 % restant, ainsi que le rang social du groupe n'ont pas été pris en compte dans cette étude.)
L'étude montrait que 94% des hommes se masturbent avant 20 ans, avec une fréquence d'autant plus élevée qu'ils ont commencé jeune et que dans la plupart des cas cette pratique continue toute la vie, mais souvent réduite pour les hommes qui ont une activité sexuelle régulière avec un ou une partenaire. Au-delà de 40 ans, un certain nombre d'hommes délaissent cette pratique.
Plus de 80 % des jeunes indiquent que la façon de se masturber a changé en vieillissant. Au début, ce n'était que pour un soulagement rapide qui durait souvent moins de 5 minutes. Les hommes de plus de 20 ans qui ont participé à l'étude mentionnent que, maintenant, leurs séances de masturbation peuvent souvent durer entre 30 et 60 minutes dans le but de faire durer le plaisir.
D'autres études rapportent qu'un homme en bonne santé âgé de 18 ans ressent le besoin d'avoir un orgasme environ 4 fois par semaine. Cette fréquence diminue progressivement avec l'âge, surtout après 40 ans. Pour les hommes de plus de 60 ans, elle est de moins d'un orgasme par semaine. Ce chiffre n'est qu'une moyenne : concrètement les variations individuelles sont importantes.
L'étude collégiale démontre aussi que pour plus de 80 % des hommes de plus de 16 ans, le fait de ne pas pouvoir se masturber lorsqu'ils en ressentent le besoin engendre du stress et un comportement plus tendu.
Plus de 50 % des répondants mentionnent qu'ils essaient de se masturber peu de temps avant certaines compétitions sportives, diminuant ainsi le stress. Un pourcentage sensiblement le même affirme le faire avant des présentations orales diminuant ainsi le stress, mais pour 33 % des cas ils le font afin de diminuer le risque d'avoir une érection spontanée et non voulue.
De plus, environ 60 % des répondants mentionnent que, lorsqu'ils le peuvent, surtout après une abstinence de plus de 48 heures, ils essaient de le faire avant de rencontrer leur partenaire lorsqu'ils savent qu'ils n'auront pas de relations sexuelles. Cela les rend moins susceptibles d'avoir des érections non voulues.
Près de 75 % affirment se masturber par pur plaisir, tandis que les autres le font de façon automatique dans le seul but d'avoir un orgasme et ainsi d'empêcher les érections spontanées. 65 % des répondants mentionnent que plus le temps entre chaque masturbation est long, au moins une journée, meilleur est l'orgasme obtenu. De plus, près de 90 % disent que le fait de prendre son temps lors d'une masturbation engendre une plus grande jouissance. Le fait d'être en érection pendant plus de 30 minutes tout en se caressant pendant ce temps-là augmente les sensations.
55 % des répondants qualifiaient leurs masturbations d'apprentissage et l'ont fait de façon à contrôler leur éjaculation le plus longtemps possible, soit, dans certains cas, pendant plus d'une heure. Le fait d'être au bord de l'éjaculation des dizaines de fois durant cette période crée un contrôle sur soi.
La jouissance lors de l'éjaculation ainsi que la quantité de sperme obtenu lors d'une masturbation où l'excitation a duré de très longues minutes n'est presque pas comparable, d'après environ 75% des répondants, avec une masturbation rapide de moins de 5 minutes.
85 % des répondants affirment sans aucune hésitation que les parties de leurs corps répondant le plus au toucher de soi-même ou d'une partenaire est sans équivoque le pénis, les testicules et toute la région autour des parties génitales.

La masturbation des garçons adolescents

L'observation des réponses des adolescents de 12 à 17 ans aux questionnaires régulièrement soumis aux jeunes membres des sites Internet pour ados, dont certains forums traitent de la sexualité, fournit certainement l'image la plus juste de la vie sexuelle des garçons, et particulièrement de la masturbation. On y apprend ainsi que...
  • plus de la moitié des garçons qui ont commencé à se masturber ont découvert seuls le "mécanisme", souvent par hasard.
  • l'âge médian de la première masturbation est de 12 ans.
  • c'est à 13-14 ans que les garçons se masturbent le plus (entre 10 et 20 fois par semaine)
  • qu'à 13 ans, un garçon hétérosexuel sur cinq a déjà participé à des séances de masturbations collectives, avec un ou plusieurs copains, tandis qu'un tiers des ados de 13-15 ans souhaiterait tenter l'expérience.

Condamnation et répression

En Europe, la masturbation fut longtemps considérée comme une perversion. Le terme onanisme a été créé malencontreusement par John Marten, un chirurgien, en 1710, d'après une interprétation faussée du récit Biblique d'Onan qui ne se réfère pourtant pas spécifiquement aux pratiques de plaisir solitaire. De ce fait, elle était - et reste - condamnée par l'Église catholique en tant que pratique sexuelle ne menant pas à la reproduction. L'Église condamne, actuellement, la masturbation, même lorsqu'elle est pratiquée dans le but d'une reproduction dans le cadre d'une procréation médicalement assistée.

« Quel qu'en soit le motif, l'usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité. […] Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l'action pastorale, on tiendra compte de l'immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l'état d'angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui amoindrissent voire exténuent la culpabilité morale. »
    — Catéchisme de l'Église catholique n.2352)

Simon-Auguste Tissot (1728-1797) publia un livre, Traité sur l'onanisme qui donne des remèdes pour vaincre les tentations qui eut un grand succès et soixante-trois éditions entre 1760 et 1905 : comme on peut le constater dans son ouvrage, il recommandait à l'époque la quinquina comme étant le meilleur remède contre les maladies causées par l'onanisme et le camphre comme anaphrodisiaque . Il donnait aussi une multitude d'autres conseils qui touchent le sommeil, comme prendre du vin avant de dormir, il recommande de ne pas rester trop longtemps au lit une fois réveillé et de faire de l'exercice, ainsi que d'utiliser la ceinture de chasteté, par contre il déplore les saignées.
Quant aux médecins et philosophes, ils la condamnaient à partir du Siècle des lumières (à part certains cyniques qui se masturbaient en public), la comparant au narcissisme ou prétextant que des éjaculations trop fréquentes « asséchaient » le corps et lui faisaient perdre son énergie, ce qui aurait eu pour effet de rendre le sujet amorphe. On sait cependant aujourd'hui qu'il n'en est rien.
Au reste, elle semble ne pas avoir été absolument condamnée par l'Église catholique quand elle s'inscrivait dans le cadre conjugal. Il est bien précisé dans L'Éducation de la Pureté du Docteur Albrand, publié en 1937 avec Nihil obstat et Imprimatur:

« Si vir seminaverit antequam mulier semen emittat (quod non raro occurrit, cum mulieres sint frigidiores viris), haec potest tactibus vel alio modo sese excitare; quamvis enim semen uxoris necessarium non sit ad generationem, complet actum conjugalem et concupiscentiam sedat. »
    — Theologia, Pars moralis

En France et au Québec certains disaient que la masturbation rendait sourd. Aux États-Unis, on disait qu'elle rendait aveugle.
Aux États-Unis, au XIXe siècle, on a promu l'idée que la masturbation était dangereuse, mais que la circoncision permettait de la limiter. Certains prétendaient qu'elle la rend moins agréable ou alors plus difficile (voir à titre d'exemple Portnoy et son complexe de Philip Roth). C'était la raison initiale du développement massif de la circoncision des enfants aux États-Unis. En ce qui concerne les petites filles, on a parfois pratiqué l'excision du clitoris, ou du moins de son capuchon.
Le français populaire garde une trace de la réputation d'apathie générale attachée aux masturbateurs : le terme de branleur a en effet le sens de fainéant.
Diogène de Sinope pour sa part se masturbait en public (« prendre son petit déjeuner »), et lorsqu'on lui en faisait la remarque, se contentait de répondre qu'il eût souhaité que la soif et la faim pussent se satisfaire elles aussi de manière aussi simple. (Aristophane dit de lui, qu'il faisait les œuvres de Vénus et Déméter dans les fora (il était également très mal vu de se repaître en public à l'époque).
Woody Allen, quant à lui, explique que s'il fait bien l'amour, « c'est parce qu'il s'est longtemps entraîné tout seul ». Dans le film Annie Hall (1977), il dit aussi, dans une réplique à Diane Keaton : « Ne critiquez pas la masturbation, c'est faire l'amour avec quelqu'un que j'aime » (« Don't knock masturbation, it's sex with someone I love »).

Expression dérivée

On qualifie parfois de masturbation intellectuelle une activité de l'esprit qu'on ne considère pas comme féconde (le choix de ce terme découle donc de raisons évidentes) soit en réalisations, soit en idées nouvelles. Le terme possède actuellement une connotation péjorative qui doit sans doute plus à quelque mépris de l'activité intellectuelle non « rentable » (et qui tourne en quelque sorte à vide) qu'aux anciens interdits sexuels.

Position union de l'aigle
200px_Johann_Nepomuk_Geiger003La position union de l'aigle et ses variantes sont des positions sexuelles. Les partenaires sont couchés sur le côté et face à face. Dans la version "basique" la femme écarte ses jambes en les passant autour des jambes de l'homme ou autour de sa taille. L'homme quant à lui peut relever légérement ses jambes pour effectuer le mouvement.
Position du bateau ivre
180px_PolyenosChrisisLa position du bateau ivre est une position sexuelle proche de la position du missionnaire. L’homme s’agenouille au bord du lit face à sa partenaire qui est couchée sur le dos. Il peut soulever légèrement les jambes de la femme (un coussin peut être placé sous les fesses), en les tenant par les chevilles et accomplit un mouvement de va et vient.
Si cette position permet à l'homme de mieux voir la pénétration, et donc de mieux la maîtriser, elle exige d'avoir une bonne hauteur du couchage de la femme : si le lit n'a pas une hauteur adaptée à la longueur des cuisses de l'homme, celui-ci sera obligé de se mettre semi-debout. De plus, cette position ne laisse pas beaucoup d'amplitude de mouvements à la femme.
Position de la levrette
150px_PeterJohannNepomukGeigerEroticWatercolor01La levrette est une position sexuelle où la partenaire se présente de dos, reposant sur les genoux et les coudes tandis que le partenaire la pénètre par derrière (pénétration anale ou vaginale).
Le nom latin est coitus more ferarum ("comme les animaux le font"). Cette position est pratiquée depuis l'antiquité. Elle est décrite dans le Kâmasûtra comme "le congrès de la vache" :
"Lorsqu’une femme se tient sur ses mains et ses pieds comme un quadrupède, et que son amant monte sur elle comme un taureau, cela s’appelle le congrès de la vache. À cette occasion, il y a lieu de faire sur le dos tout ce qui se fait ordinairement sur la poitrine."
180px_Griechen32Son nom vient de la femelle du lévrier, espèce de chien courant qui a les pattes avant plus courtes que les pattes arrière, et dont le dos est penché en avant. La personne qui prend la position de la levrette a donc les épaules plus basses que le bassin.

Les différentes techniques de la levrette

  • Lorsque la femme est souple des adducteurs, elle peut écarter largement ses cuisses pour descendre bas. L'homme peut alors poser ses mains de part et d'autre du bassin ou autre partie sexuelles de sa partenaire et se pencher sur son dos pour effectuer une pénétration plus vigoureuse.
  • Au contraire, plus la femme resserre ses jambes, plus l'homme devra se redresser

Position 99

180px_Deveria17La position 99 ou position en cuillères est une position sexuelle où l'un des deux partenaires est derrière l'autre, son abdomen contre le dos de l'autre. Cette position permet aussi la pratique de la sodomie.

Le nombre 99 en lui-même est une représentation figurative de cette position. En effet, si l'on considère les boucles de ces deux chiffres comme étant la tête des partenaires, le nombre 99 représente bien deux partenaires l'un derrière l'autre.

Elle est aussi nommée position des cuillères, par allusion à l'emboîtement de cuillères rangées, lorsque les deux partenaires sont couchés sur le côté. L'homme doit être, en fonction de la taille de son pénis, légèrement plus bas que la femme.

Cette position, qui favorise une pénétration efficace, est notamment conseillée pour les personnes ayant des contraintes physiques limitant les positions, comme les femmes enceintes ou les personnes atteintes d'obésité. Cette position peut également retarder l'éjaculation pour des personnes pouvant être atteintes de précocité.

Position de la brouette

200px_BachusArianeLa position de la brouette est une position sexuelle dans laquelle un coït est effectué avec un premier partenaire appuyé sur les mains ou les avant-bras, tandis que le second, debout, le ou la soulève par les jambes pour permettre la pénétration. Le partenaire étendu peut entourer de ses jambes la taille de l'autre pour l'aider à tenir la position.

Position du chevauchement

  • La femme peut se tourner vers la tête de l'homme et s'enfoncer sur le pénis en s'accroupissant. Elle peut aller jusqu'à s'allonger et ainsi former une position du missionnaire à l'envers.
  • Elle peut aussi se mettre assise de face (Position d'Andromaque ou Position du duc d'Aumale).
  • La femme peut tourner le dos à son partenaire et s'enfoncer sur le pénis (Position de la balançoire, Position de l'Arétin ou encore du "Cheval renversé"). Dans ce cas, elle peut soit s'asseoir sur lui en s'appuyant sur ses pieds, soit s'agenouiller de part et d'autre des hanches de son partenaire.
  • L'homme peut se redresser légérement et la femme se laisser tomber en arrière, tout deux s'appuyant sur leur bras, cette variante permet d'effectuer des mouvements circulaires (Position Union du Papillon ou Position de la voie inclinée).
  • Parmi les variantes la femme peut s'asseoir en amazone sur l'homme. La femme est ainsi assise sur une seule des cuisses de l'homme.
  • Les positions de chevauchement peuvent être effectuées lorsque l'homme est assis, la femme venant s'asseoir par dessus.

Mythologie

Dans la tradition juive, Lilith aurait voulu assumer la position du chevauchement avec Adam, mais elle fut bientôt réprouvée et remplacée par Ève.

Position union du lotus

L'union du lotus est une position sexuelle. L'homme est assis en position du Lotus, en tailleur ou encore accroupi, la femme s'assied sur l'homme face à lui et place ses jambes autour de sa taille ou le long de ses cuisses. La femme est la plus à même d'effectuer le mouvement bien que l'homme puisse l'aider en la soulevant. Pour ce faire il peut placer ses mains sous les fesses de la femme.

Yab Yum

Yab-Yum, "père-mère", est un couple de divinité du tantrisme représentant les principes masculin et féminin, ils sont généralement représentés en position d'Union du Lotus symbolisant l'imbrication des deux principes.

Cependant, le Yab-Yum n'a aucune connotation sexuelle ou érotique. C'est un symbole spirituel profond, signifiant l'union de l’amour et de la sagesse.

Saphisme

L’homosexualité féminine est appelée saphisme, ou plus communément lesbianisme ; les deux termes faisant référence à la légendaire (car il n'est parvenu jusqu'à nous que très peu de choses de son œuvre littéraire et de façon fragmentaire) poétesse grecque Sappho, de l’île de Lesbos, qui tenait un collège de jeunes filles, et dont les poèmes passionnés dédiés à ses amies, et la vie entourée d’autres femmes lui ont valu la réputation d’homosexuelle. Le plus célèbre de ces textes est l’Hymne à Aphrodite, et l'on peut supposer que son collège féminin n'était pas sans rapport avec le culte de la déesse de l'Amour, de même que l'établissement d'Aspasie. Sappho fut bisexuelle, puisqu'elle eut une fille.

On disait autrefois tribadisme (du grec τρίϐειν tríbein, « frotter ») ; ce mot, surtout employé à la Belle époque, est vieilli et n'est plus guère utilisé. Dans certaines langues (anglais tribadism, allemand Tribadie), ce terme désigne désormais une pratique sexuelle lesbienne : le fait, pour deux femmes, de frotter leurs sexes l'un contre l'autre. Les hétaïres de l'Antiquité comme celles des époques plus récentes, pour la plupart s'adonnèrent au saphisme (Colette nous en donne un témoignage relatif à son époque) et furent souvent bisexuelles, ayant eu des enfants.

Le saphisme dans la société

Bien que plus diffuse, plus discrète, moins affichée que l'homosexualité masculine, l'homosexualité féminine est cependant tout aussi courante. Les femmes homosexuelles ou bisexuelles furent souvent celles qui eurent les vies les plus libres et indépendantes autant que leur temps pouvait le leur permettre, et furent souvent parmi les premières à s'engager dans les luttes féministes d'émancipation des femmes.

Sexualité des femmes homosexuelles

La sexualité des lesbiennes a fait naître des controverses au sein même de la communauté lesbienne. Pour les lesbiennes dites « politiques », la sexualité des femmes homosexuelles est l'occasion d'échapper à l'analogie avec la sexualité hétérosexuelle et le rapport pénétrant/pénétré (comme dans le cas des couples hétérosexuels ou d'hommes homosexuels), pour construire une sexualité « symétrique ». Dans ce cas, les rapports sexuels entre femmes sont majoritairement composés de caresses (avec les mains ou la bouche), souvent de masturbation.

D'autres lesbiennes considèrent la pénétration comme une pratique sexuelle naturelle, et revendiquent « l'intérieur de nos vagins » selon le mot de la sexologue Suzy Bright. Considérer la sexualité avec pénétration comme forcément « hétérosexuelle » ou « asymétrique » reviendrait à faire le jeu de l'« idéologie machiste » selon laquelle les femmes seraient toujours dominées par les hommes dans la sexualité et ne seraient pas libres de disposer de leurs corps. Dans ce cas, les couples lesbiens optent également pour la pénétration, vaginale et/ou anale, avec ou sans jouets sexuels (harnais, godemichets, dildos...).

Femmes homosexuelles ou bisexuelles célèbres

Parmi les plus connues on peut citer :

Organisations lesbiennes

Médias lesbiens

Mazophallation

La mazophallation, plus connue sous les noms de « branlette espagnole » et sa variante la « cravate du (ou de) notaire », sont des pratiques sexuelles hétérosexuelles de masturbation à deux.

Ces deux pratiques consistent à placer le sexe de l'homme entre les seins de la femme. Pour ne pas laisser échapper la verge d'entre ses seins, la femme replie un bras contre sa poitrine (ou presse ses seins de ses mains) afin de la maintenir en place. Les deux seins enserrent la verge, mettant le gland en contact avec la peau de la poitrine. Ces pratiques peuvent être suivies ou combinées avec une fellation et justifier l'usage d'un préservatif.

Certains distinguent la branlette espagnole de la cravate de notaire, expressions qui sont le plus souvent données comme des synonymes. Pour ceux-là, la première pratique se différencie de la seconde en ceci que le pénis y est orienté vers le haut de la poitrine, vers le visage. Au cours de la cravate de notaire, le pénis est a contrario orienté vers le ventre de la partenaire, les testicules reposent sur la gorge de celle-ci et forment ainsi le « nœud » de la cravate.

La branlette espagnole peut aboutir à une éjaculation sur les seins, le visage ou dans la bouche de la femme, ce qui peut être considéré comme une pratique humiliante et nécessite de s'assurer de son consentement.


Branlette espagnole.

Coït intercrural

Le coït intercrural (du latin inter-, « entre » et crura « jambes ») est une pratique sexuelle au cours de laquelle la stimulation sexuelle masculine est obtenue en enserrant le pénis entre les cuisses de son ou de sa partenaire, simulant une pénétration vaginale.

Cette pratique est relativement répandue dans la société japonaise, sous le nom de Sumata (素股, cuisses nues), ainsi que dans les milieux gay. On parle également de stimulation interfémorale. Elle a été également utilisée dans la Grèce antique.

Description

Proche d'une position en levrette, mais généralement avec le buste féminin plutôt relevé pour permettre les caresses, l'homme, jambes placées de part et d'autre de celle de sa compagne, place son pénis entre les cuisses doucement serrées de sa partenaire et procède à un simulacre de coït sans pénétration vaginale.

Avantages et inconvénients

Au Japon où l'usage de la pilule contraceptive est peu répandu, cette position est fréquemment pratiquée dans les lieux de prostitution car elle évite, si les partenaires le souhaitent et à condition qu'ils fassent attention, tout contact entre les organes génitaux, ainsi que le contact entre le sexe féminin et le sperme[réf. nécessaire]. Elle permet également d'échapper à la loi anti-prostitution de 1956, puisqu'il n'y a pas pénétration.

Elle est également pratique pour les homosexuels ne souhaitant pas de rapport anal.

Elle est censée procurer à l'homme des sensations équivalentes à une pénétration vaginale. La femme, elle, ne bénéficie que des caresses de son partenaire. Si le pénis est placé suffisamment haut, il peut stimuler les lèvres de la compagne, mais le contact des sécrétions sexuelles et des muqueuses est alors plus courant.

Les variantes

Est également appelée sumata une variante où la femme est au-dessus de son partenaire allongé. Le frottement peut alors être obtenu en serrant les cuisses (assez difficile car les pieds sont de part et d'autre de l'homme) ou en utilisant une main pour plaquer le sexe contre son ventre (auquel cas elle peut faire face ou non à son partenaire).

Cette dernière variante a une variante qui consiste à faire passer le sexe non pas devant mais derrière et à le plaquer entre les fesses de la partenaire - qui est alors située au niveau du ventre et non plus des cuisses et qui fait de préférence face à l'homme.

Sur la position de base, au lieu de relever son buste, la femme peut rester en position de levrette. Le sexe pourra alors frotter la zone des lèvres et du clitoris. Là encore, les sécrétions vaginales auront bien sûr tendance à s'écouler sur le sexe masculin.

Le femme peut également être étendue sur un plan (lit, table), les jambes à la verticale.

Histoire et culture

Abondamment représentée sur les vases peints de l'époque (groupe β de la classification Beazley), cette position était une forme commune de sexualité dans la Grèce antique dans le cadre des relations pédérastiques entre un éraste (amant) et son éromène (aimé). Selon la représentation la plus commune des vases, l'éraste étreint le torse de l'éromène, ploie les genoux, courbe la tête et insère son pénis entre les cuisses de l'éromène, sous le scrotum. La position est également attestée en littérature : elle est décrite par le verbe διαμηρίζειν / diamêrízein, littéralement « le faire entre les cuisses », dont la première occurrence se trouve dans la comédie les Oiseaux d'Aristophane.

L'importance relative de cette pratique par rapport à celle de la sodomie est difficile à évaluer. Les vases ne décrivent la sodomie homosexuelle qu'entre personnes de même âge, comastes (participants ivres d'un banquet) ou satyres. En revanche, les graffitis pornographiques, la comédie attique et la poésie hellénistique ne décrivent que la sodomie et n'évoquent jamais le coït intercrural. Dans Homosexualité grecque (1977) — première étude des relations homosexuelles antiques à adopter un point de vue non moralisateur —, l'historien britannique Kenneth J. Dover a décrit les relations intercrurales comme prédominantes, avant de revenir partiellement sur cette thèse dans The Greeks and their Legacy (Les Grecs et leur héritage) en 1988.

De nos jours, elle est pratiquée en vue d'éviter la pénétration, pour des raisons religieuses (virginité, pratique non-interdite explicitement par la Bible, notamment dans les chapitres 18 et 20 du Lévitique traitant des interdits sexuels), pratique (réduction du risque de grossesse et de MST) ou, dans le milieu gay, pour éviter la pénétration anale (théoriquement plus dangereuse et parfois considérée plus répugnante). Ainsi, selon son biographe Richard Ellman, Oscar Wilde fut initié à cette pratique par Robert Baldwin Ross (son supposé premier amant homosexuel) car il n'était pas attiré par l'idée de relation orale ou anale.

Gang bang

Le gang bang (dérivé de l'anglais gangbang) est une pratique sexuelle où un sujet passif a une relation sexuelle avec plusieurs partenaires, simultanément ou à la suite. Il s'agit donc d'une forme particulière de sexualité de groupe. la notion de nombre est déterminante pour distinguer le gang bang d'autres pratiques de groupe (différent du triolisme par exemple). Sans déterminer de nombre de partenaires minimum à cette pratique, on peut considérer que le nombre est atteint lorsque l'individu est seul face à des partenaires multiples (une femme ou un homme pour 5, 10, 15 hommes par exemple), et qu'il est soumis à l'ensemble de ceux-ci. La disproportion "un seul face à tous" est ce qui est symboliquement recherché. Le gang bang se distingue de la partouze, où les individus sont plus mélangés (plusieurs hommes, plusieurs femmes) sans qu'un seul individu soit au centre de l'action.

Aspect légal

La pratique du gang bang avec un partenaire passif non consentant, ou sous l'emprise de drogues ou de l'alcool, ou n'ayant pas atteint la majorité sexuelle, constitue un viol en réunion ou viol collectif.

Pratique

De nos jours, les gang bangs se pratiquent principalement en club échangiste ou libertin, où l'on voit des femmes avoir des rapports avec de nombreux partenaires.

Cependant, les plus gros gang bangs hétérosexuels des temps modernes sont réalisés par des actrices de films X. Ici la pratique vise le record (toujours plus).


Nom détourné

Aux États-Unis, un gangbang est utilisé dans le langage de gang. Il désigne le fait qu'un homme seul soit assassiné par balles sauvagement par un groupe de personnes d'un gang adverse.

Bukkake

Bukkake (du verbe japonais bukkakeru qui signifie éclabousser d'eau) est une pratique sexuelle de groupe rencontrée dans les films pornographiques dans laquelle un groupe d'hommes éjaculent tour à tour sur une personne (homme ou femme), de préférence sur le visage (éjaculation faciale) mais aussi sur les seins. Les films fétichistes de « bukkake forcé » sont célèbres au Japon. La situation typique implique une écolière naïve en uniforme, ou une timide secrétaire, se retrouvant attachée et aspergée de sperme contre son gré. Des hommes (parfois plus d'une douzaine) s'approchent d'elle un à un et se masturbent jusqu'à éjaculer sur son corps (la plupart du temps sur son visage, et en particulier sa bouche). La « victime » garde le sperme sur elle alors que l'homme suivant se présente et répète le même scénario. On peut souvent voir à l'arrière plan des hommes qui attendent leur tour en se masturbant. Généralement, à la fin de la scène, la personne avale tout le sperme qu'elle a reçu, l'on parlera alors de gokkun. Une variante consiste à recueillir le sperme de plusieurs hommes dans un récipient, afin que la personne le boive ensuite.

Historique

Le Bukkake a été popularisé dans les médias pour adultes japonais, par des entreprises de vidéos telles que Shuttle Japan, Soft on Demand et Moodyz dans la première moitié des années 1990. Certains pensent qu'un des facteurs du développement des bukkakes est le fait que le paysage pornographique japonais soit très restreint : les réalisateurs n'ayant pas le droit de montrer les organes génitaux sans filtre de censure, ils ont dû inventer des approches du sexe à la fois nouvelles et attirantes afin de satisfaire leur public sans violer la loi japonaise.

Une légende racontée sur plusieurs sites web pornographiques spécialisés en bukkake, voudrait que cette pratique sexuelle proviendrait d'une ancienne coutume japonaise où la punition d'une femme adultère consistait à attacher celle-ci à un poteau au centre du village, et tous les hommes pouvaient venir se masturber et l'asperger. Il n'y a cependant aucune preuve que cette coutume ait réellement existé, et il est possible qu'elle ait été inventée dans le seul but de trouver un historique « croustillant » aux films de bukkake.

Étymologie

Bukkake est la racine d'un verbe japonais, qui utilisé seul signifie éclabousser. Le verbe bukkakeru (éclabousser d'eau) peut être décomposé en deux verbes : butsu (ぶつ) et kakeru (掛ける). Littéralement, Butsu signifie frapper, mais dans le cas présent, il s'agit plutôt d'un préfixe augmentatif que l'on retrouve dans buttamageru (ぶったまげる, complètement choqué) ou butchigiri (ぶっちぎり, victoire écrasante). Kakeru désigne l'action de verser.

Bukkake est le plus souvent utilisé en japonais pour désigner un type de plats où l'on verse l'accompagnement sur des nouilles (bukkake-udon et bukkake-soba, par exemple).

Gokkun

Il existe une variante du bukkake, le gokkun. Il s'agit d'une onomatopée, qui se traduirait en français par slurp, c'est-à-dire le bruit que l'on fait en avalant. Dans l'industrie pornographique japonaise, ce terme fait référence au fait d'avaler du sperme, plus précisément à un bukkake spécifique où les hommes éjaculent systématiquement dans la bouche de la personne, qui avale ensuite tout le sperme.


Risques

Il est important de rappeler qu'il s'agit d'une pratique à risque élevé, compte-tenu de l'absence de préservatif et du mode de transmission du VIH, IST et maladies infectieuses par les muqueuses ( bouche, oesophage, estomac). La projection du sperme dans les yeux constitue également un facteur de contamination microbienne, bactériologique, virale ( ex/ gonococques) sans oublier les risques d'allergies cutanées par contact, et les brûlures sérieuses ( la cornée étant particulièrement sensible aux modifications de Ph) pouvant conduire à des complications oculaires. S'assurer donc d'un accord parfait entre les partenaires, surtout pour le ou la receveur(euse) et dans tous les cas, ne pas avaler le sperme , ne pas en projeter dans les yeux.

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