TSAHAL
Tsahal (hébreu : צבא הגנה לישראל - écouter écouter - Tsva Haganah Le-Israel : Forces de défense israéliennes, abrégé en hébreu par Tsahal) désigne l'armée israélienne. L'État d'Israël est proclamé le 14 mai 1948. Le « 28 mai 1948, David Ben Gourion publie sa Quatrième Ordonnance, qui officialise la création de Tsahal », laquelle absorbe immédiatement la Haganah[1], puis les deux autres organisation armées antérieures, le Lehi et l'Irgoun. Tsahal comprend tous les corps d'armée traditionnels d'une armée, dont l'Armée de l'air, la Marine et des services secrets. Capacités militaires Tsahal est équipée de matériels très sophistiqués, notamment grâce à une aide financière et matérielle des États Unis et à des firmes israéliennes à la pointe de la technologie comme Elbit Systems, Rafael, IAI... Tsahal possède un corps blindé, un corps de marine, l'armée de l'air et les fantassins. Tsahal a été longtemps commandée par des généraux issus des corps "terriens" et en particulier du corps blindé mécanisé. Un aviateur, le général Dan Halutz, a succédé en août 2005 au général Moshe Yaalon, un parachutiste, en tant que chef d'état-major de l'armée.[réf. nécessaire] Cette nomination marque la reconnaissance de l'évolution de Tsahal et de l'importance stratégique prise par l'armée de l'air avec ses avions, ses hélicoptères, ses drones, ses forces spéciales, et du travail accompli contre le terrorisme sous des formes d'actions inédites — assassinats ciblés — plus économes de la vie des soldats israéliens que les formes traditionnelles terrestres. [réf. nécessaire] Cette nomination marque aussi la prépondérance de la réponse aérienne, dans la réflexion stratégique israélienne, face à la menace nucléaire iranienne et constitue donc aussi un message clair à ce pays. Selon le général Ziv : « Notre doctrine a changé, nous voulons tenir le terrain par notre domination aérienne et notre capacité air-sol ».[réf. nécessaire] Mais suite au conflit de l'été 2006 qui opposa Tsahal au Hezbollah, beaucoup se sont élevés contre les responsables politiques et militaires d'Israël. En particulier, les démissions du Premier ministre Ehud Olmert, du ministre de la Défense Amir Peretz et du Chef d'État-major Dan Halutz ont été demandées. Le 16 janvier 2006, Dan Halutz présente sa démission. Le 22 janvier, il est remplacé par le général Gabi Ashkenazi. Celui-ci avait quitté l'armée en 2005, suite à la nomination de Dan Halutz à ce poste qu'il convoitait. Il avait alors été nommé Directeur général du Ministère de la Défense, poste qu'il occupait jusqu'à cette nouvelle nomination. Cette nomination doit encore être accepté par le gouvernement et une commission juridique mais elle marque déjà le retour d'un militaire d'infanterie à ce poste.[2] Tsahal, depuis 1987 et la première intifada palestinienne, vit une profonde mutation, due, d'une part, aux débats de la société israélienne partagée entre un camp de la paix et un camp défendant une ligne plus dure, et d'autre part à une nouvelle stratégie politique et diplomatique, favorisant une recherche de la profondeur stratégique, donnant plus d'importance à l'armée de l'air et à la marine. La nomination, en août 2005, d'un ami proche d'Ariel Sharon, le général d'aviation Dan Halutz en tant que chef d'état-major de l'armée, marque le début d'une évolution stratégique de grande importance de Tsahal. Il a pour ambition : Israël détient le record mondial en dépenses d'armements par habitant qui s'élève à 1 429$. La période de conscription est de trois ans pour les hommes et de deux ans pour les femmes avec une période de réserve d'un mois par an.[3] Bien que ce volet de la défense israélienne n'ait jamais été ni confirmé ni infirmé par le gouvernement, les experts considèrent comme certain que Tsahal dispose d'un programme nucléaire[4]. Il est admis, tant sur la scène nationale qu'internationale, qu'il s'agit d'un tabou d'ordre tactique et non véritablement d'un programme secret. Israël n'a pas signé le traité de non-prolifération nucléaire. Le cœur de l'activité nucléaire israélienne repose dans les différentes installations de la centrale nucléaire de Dimona, construite par la France en 1956. La plupart des analystes actuels s'accordent sur une fourchette comprise entre 100 et 175 têtes nucléaires. [5] Aux vues de leur prédominance en matière d'armes conventionnelles, Joseph Cirincione du Carnegie Endownment for Peace, remet en cause l'intérêt stratégique d'armes de destruction massive pour Israël puisqu'elles incitent les autres états de la région à s'en doter également. Le 11 décembre 2006, le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, s'adressant à des journalistes allemands, cite Israël dans la liste des États dotés de l'arme nucléaire[6],[7],[8],[9]. Toutefois quelques jours plus tard, l'interprétation qu'Israel posséderait l'arme nucléaire est réfutée par un porte-parole israélien.Commandement
Évolution
La question nucléaire