congo belge

le Congo belge (1908-1960)

le transfert de l'état indépendant à la Belgique

le 20/8/1908 : le parlement belge vote une loi qui fait du Congo une colonie de la Belgique ce fut ainsi le Congo - belge (CB)
le Congo belge était régit par une sorte de constitution appelé " charte coloniale " qui était une loi belge du 18/10/1908.

Elle était coloniale parce que les autorités supérieures étaient étrangères et parce que elle ne reconnaissait pas les mêmes droits aux nationaux et aux étrangers
le drapeau bleu avec l'étoile jaune (E I C) était remplacé par le drapeau belge
1914 -1917 : le Congo avait connu une guerre à la frontière Germano-belge le long Tanganyika appelé de la brousse (1ere GM)
A cette époque le Congo était divisé en six provinces :
- Léopold ville
- Equateur
- Province orientale
- Kivu
- Kasaï
- Katanga

l'exploitation du Congo était confié à la sécurité coloniale appelé " 3M " (missionnaire - militaire - marchand )au " 3C " (commerce-christianisme - colonialisme )
la santé création des centres médicaux :IRSAC (institut des recherches scientifique en Afrique centrale FOREAMI ( fondation seine Elisabeth pour l' assistance médicale aux indigène 1933) fond du bien d'être indigène 1947),.....
création des écoles pour les enfants congolais par le ministre libérale des colonies Auguste Buisseret vers les années 1945-1955
création des universités :Inikin ET UNILUle 1er université congolais laïc s'appelle Thomas Kanza

les évolués :

l'évolué était un autre produit de la colonisation nous que le colonisateur commençait à craindre malgré les critiques et mépris. des 1945 , le groupe des évolués se sentint assez important en nombre par penser à préoccuper de son statut au sein de la colonie . par des écrits des mémorandums les évolués demandaient qu'on les respectent en sont qu'humain à savoir le dispenser de fouet des gifles , des coups, d'insulte, etc.

- en 1945 , ils proposèrent à l' autorité coloniale leur projet de statut. le premier document a été présente par l'ADAPES, regroupant les responsables des associations des anciens élèves des pères de Sheut , notamment , son premier président fut Eugène KABAMBA , succédé plus tard par Jean BOLIKANGO, dont Joseph Kasavubu (un autre commis de l'administration ) aurai les rôles de porte- parole .
- a partir de 1947 huit Congolais parmi les évolués sont nommés membres du conseil du gouvernement pour représenter les intérêts Africains .
- le fut de l'abbé Stephano KAOZE qui est le premier prit par au conseil du gouvernement

en 1948, on instauré la carte de mérité laïque plus tard, fut instaure le système d'immatriculations des certains Congolais qui pouvaient jouir du code civile belge , ils étaient lancés sur un régime légale qui devait leur permettre de bénéficier du même statut (droits civile. Reconnus aux européens en dépit de l'hostilité ( apposition ) des certains blancs. Cela s'arrêta à une " élite sélectionnée "
au cours de cette période d'après guerre, les premiers organisations syndicales virent le jours. En févriers 1946, fut crée le syndicat des travailleurs indigènes Congolais spécialisés ( S.T.I.C.S ). Née à Léopold ville, elle s'étendit à Elisabeth ville, puis à BOMA. L'autorité coloniale autorisé l'existence du syndicalisme noir.
La participation des autochtones a des conseils consultatif au niveau des provinces et du pays fut consacré. entre 1948 - 1949, 4 Congolais siégèrent au conseils des provinces de Léopold ville, 2 du conseils de l'équateur, 3 en province de l'équateur, du KASAI, et du KIVU, ...
Dans les villes, après 1950, des groupement ( association ) à base tribale se raffermirent. L'ABAKO dès 1940 se consolide aux côtés d'autre existantes et anciennes ( Kasaïenne et Kwango). Tous ces éléments et beaucoup d'autres continuèrent à renforcer la bataille pour l'émancipation politique des Congolais.

En 1955, le roi Baudouin visite le Congo et adopte le plan de 30 ans de Van BILSEN de donner l'indépendance aux congolais à dater de 1955. Ce plan fut rejeter par :

- le manifeste publié par l'hebdomadaire Conscience Africaine, animé par J. Ngalula, l'abbé Malula et J. ILEO, lui fit une réponse célèbre dans le numéro du 1er juillet 1956 : " Qui oserait parler d'émancipation véritable si la direction de toute vie économique, la propriété des entreprises industrielles, agricoles et commerciales devait infiniment rester, d'une manière exclusive, entre les mains d'européens. Nous n'acceptons pas le maintien d'une politique de bas salaires qui permet aux sociétés de réinvestir une grande part de leur énormes bénéfices "
- L'ABAKO, Alliance Culturelle de Bakongo, dirigée depuis 1954 par Kasavubu, renchérit par un contre - manifeste : " Notre patience a dépassée les bornes, puisque l'heure est venue il faut nous accorder aujourd'hui même l'émancipation politique plutôt que de la retarder 30 ans "

Reforme de 1957 :

Suite à la réduction à travers tout le continent ainsi qu'aux troubles parvenues lors du match le 1er juin 1957 au stade Tata Raphaël, une reforme a été introduite en 1957. Selon celle - ci, les Congolais pouvaient diriger quelques provinces. De grand événement est l'évolution communale. Kasavubu fut voté 1er Bourgmestre de Dendale.

En 1958 : Exposition Universelle de Bruxelles, organisation de la conférence panafricaine d'accras du 05 au 13 décembre 1958 à laquelle participaient J. NGALULA, Lumumba et DION GEORGE.

De retour à Léopoldville, Lumumba déclare lors de meeting public tenu le 28 décembre 1958 : " L'indépendance n'est pas un cadeau de la Belgique mais un droit fondamental du peuple Congolais ".

Le 04 janvier 1959 des graves émeutes, éclataient à Kinshasa et arrachèrent au gouvernement Belge une Déclaration ouvrant la voie vers l'indépendance une table ronde réunie à Bruxelles (Table ronde à Bruxelles) du 19 janvier 1960 fixa la date de l'indépendance du Congo au 30 juin 1960

Le 24 juin 1960 Kasavubu fut élu Chef de l'Etat. Lumumba forme son gouvernement composé des partis politiques suivant : PN, ABAKO, PSA, MNC, KONAKAT, CEREA,....